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Quand Radu Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable va lui confier une quête.

L'intrigue de ce premier opus conduira Radu Dracula de son repaire transylvanien à la Constantinople moyenâgeuse, avant d'y retourner quelques centaines d’années plus tard, alors que la ville s’appelle désormais Istanbul.  Durant toutes ces années, il découvrira ses nouveaux pouvoirs, mais aussi les désagréments qu'ils engendrent.

Philippe Lemaire et Philippe Ward nous offrent ici une nouvelle version du Comte Dracula, fruit de plusieurs années de recherches.

Vous pensiez tout savoir sur le plus célèbre des vampires, vous n’avez encore rien lu.

 

Critique I
par Malka

 

"A lire si on aime
Un style soigné
Un récit rythmé et dynamique
Un authentique vampire sombre et classe

A éviter si on cherche
Un vampire à la sauce Twilight
De la bit-lit

Mon avis
Je remercie le forum Have e break Have a book, ainsi que les éditions L'Ivrebook pour cette belle découverte vampirique !

Philippe Lemaire et Philippe Ward nous proposent leur version du mythe de Dracula. Pour eux, le Dracula que nous connaissons si bien aujourd’hui n’est autre que Radu, frère de Vlad Tepes (surnommé l’empaleur, célèbre pour sa violence et ses actes sanglants, à l’origine du mythe de Dracula).
Dans ce premier tome, les auteurs nous présentent Radu: sa condition d’homme, sa vie -inspirée de faits historiques réels-, sa mort - véritable déclencheur du récit-, son pacte avec le diable, qui lui promet la toute puissance et son retour sur terre en échange d’une quête qu’il mènera pour lui: retrouver le sang du Christ. Ainsi commence son existence de non-mort ou vampire.

La plume des auteurs captive dès le début. Impossible de décrocher. L’intrigue , même si elle n’est pas forcément originale, est très bien ficelée. Des chapitres courts offrent un récit dynamique. La narration à la première personne, qui permet de comprendre les conséquences du pacte sur Radu, offre de la profondeur à l’intrigue et au personnage (seuls quelques chapitres sont du point de vue des proches et ennemis de Radu et s‘insèrent dans le récit avec naturel, pour fournir un regard extérieur).

Si j’ai aimé le rythme de ce premier tome, j’ai également apprécié sa réflexion sur l’état vampirique. On est loin des vampires en vogue actuellement (version bit lit). Les auteurs nous offrent un véritable retour aux sources : Radu est un vampire traditionnel et charismatique : sombre, froid, parfois cruel (même si jamais gratuitement), il ne supporte pas la lumière du soleil, ne se reflète pas dans les miroirs, et possède le pouvoir de se transformer en chauve-souris. Il suscite une admiration mêlée de peur.

Le plus du récit: les auteurs se basent sur des faits historiques réels. La richesse et l’abondance des détails m’ont poussée à faire quelques recherches sur le net (je connaissais le personnage Vlad l’empaleur, mais j’ignorais le grandes lignes de sa vie). Je reste admirative devant la capacité des auteurs à insérer ces faits dans l’intrigue, tout en conservant sa cohérence et sans l’alourdir, mais en suscitant au contraire l‘intérêt du lecteur.

En conclusion: j’ai dévoré ce premier tome avec enthousiasme. Impossible de lâcher, une fois commencé. J’attends la suite avec impatience !"

 

Critique II
par L'antre de Nath' sur son blog

 

 

"Moi qui suis une fervente admiratrice du Dracula de Bram Stocker je ne pouvais pas passer a cote de cette nouvelle vision de ce si célèbre personnage.  Si j'avais peur de ne lire qu'une vulgaire imitation, je ne m'attendais pas a tomber sur un roman si prenant. 

Petit retour sur la mise en page du livre, qui a un vrai pus : des illustrations de la BD du même nom sont présentés avant chaque chapitre illustrant et résumant ainsi l'action a venir. En dehors du fait qu'elles apportent du relief au roman, elles permettent de focaliser l'attention du lecteur et de lui donner une image plus juste des personnages. C'est tellement rare dans les roman actuels, qu'il est nécessaire de le souligner. Et puis cela donne dans le même temps envie de découvrir la BD ! 

L'auteur a un style très fluide et agréable qui permet au lecteur de plonger avec facilité dans la tête du personnage principal. Le vrai plus du roman est probablement l'utilisation du " je " qui permet de donner plus de profondeur au roman. L'intrigue est a la fois drôle ( par moment )  et intense. Ce qui permet de prendre le roman avec légèreté. Et une fois plongé dans le livre impossible d'en décrocher.

J'ai apprécié pouvoir découvrir la naissance originelle de Radu, le voir renaitre sous un nouveau jour. Le découvrir évoluer au fil du temps et des époques a était un vrai plaisir, surtout le voir atterrir a notre époque en plein milieu de la coupe d’Europe 2008. Même si personne ne peut l'aider a découvrir ses nouveaux talents et points faibles, son instinct va lui permettre de s'en sortir. 

C'est agréable de revenir sur le mythe original du vampire, tel qu'il avait été décrit par Bram Stocker ( entre autre ) : transformation en brume ou en animal, une invitation pour entre dans une maison, dort dans un cercueil, dans la terre de son royaume ... Après tout les Tilight et autre série du genre qui avait dénaturé les vampires, ce retour en arrière est plus que bienvenue

En résumé : ce livre m'a laissé sur ma faim concernant certaines zones d'ombres de la vie de Radu, et il est claire que j'attends impatiemment le tome 2 pour en apprendre encore d'avantage."

Critique III
par Aely Nah sur le forum The imaginarium

 

"Radu Dracula est le deuxième roman des éditions Rivière Blanche que je découvre. Il s'agit là encore d'un roman illustré et j'avoue que ce point rajoute une touche intéressante au récit. Les illustrations sont tirées de la BD du même nom de Philippe Lemaire.

Radu Dracula est le troisième fils de Vlad Basarab et le frère cadet de Mircea mais aussi du Vlad Tepes ou Dracula que nous connaissons. Cette précision donne de suite un éclat nouveau à cette énième version du prince de Transylvanie.
L'auteur nous la présente comme un récit autobiographique de Radu lui-même ce qui nous permet de suivre ses pensées, doutes ou rêves de l'intérieur.
Les circonstances qui vont faire de lui un autre Dracula (fils de Dracul "le dragon" en roumain) ou strigoï (suceur de sang) nous plongent rapidement dans un contexte surprenant et la mission que lui confiera le Diable en personne rajoutera un effet quête mystique étonnant.
Car voir partir sur les traces du Graal, un prince roumain élevé sous la religion musulmane a de quoi faire sourire.
Cette quête du graal a un côté blasphématoire du fait même de sa nature de vampire, suppôt du diable.
Mais c'est ce qui fait l'originalité du roman. Car nous suivons Radu les premières années de sa transformation, avec ses réflexions sur sa nature changeante, ses interrogations, les découvertes aussi sur ses nombreuses possibilités.
Et en parallèle nous le retrouvons à notre époque, empli d'une certaine puissance accumulée au fil des siècles, de pouvoirs qu'il maîtrise à la perfection mais toujours à la quête du sang du christ.
Lorsque le côté ecclésiastique va nous être présenté, ceux qui devraient représenter à nos yeux les bons, notre attachement à Radu, malgré un caractère fort et pas toujours agréable, est déjà en place.
On pourrait ainsi dire que nous sommes passés du "côté obscur de la force" sans heurt ni fracas, naturellement en suivant notre héros vampire.

J'ai beaucoup aimé cette approche décalée du mythe, plus introspective, plus détaillée sur le processus d'évolution du vampire au travers des siècles. De plus la quête que mène Radu, pour le Diable mais aussi pour lui-même et sa lutte contre cet opuscule religieux digne d'un Da Vinci Code rajoute une aura mystérieuse et pleine d'action.
Un seul regret, que certains événements ne soient pas assez détaillés comme les bagarres ou les pistes qui ont amené Radu à progresser dans sa quête du Graal. Mais peut-être en saurons-nous plus sur ces points dans la suite de cette série qui débute donc sur des chapeaux de roue et donne grandement envie de la suivre assidûment."

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