top of page

Une expédition terrienne découvre une planète sur laquelle se situent d’étranges ruines. Alice Baron, chargée de traduire les étranges symboles parsemés dans les vestiges, ne sait pas encore qu’elle entreprendra un voyage chargé de sensualité et de mort. Cet astre pourra-t-il servir aux terriens de première colonie ?

 

 

Critique I
par La magie des mots

 

"Une chouette petite nouvelle qui donne envie d’en lire davantage !"

 

"Cette nouvelle est qualifiée de science-fiction teintée d’érotisme. Ce n’est pas faux, mais il y a un mélange de plus de genres que cette maigre description.
Oui, il s’agit bien de science-fiction, de part cette équipe de scientifiques qui débarquent sur une planète semblable à la Terre en vue de l’analyser, voir d’y établir une première colonie.
Oui, il y a aussi de l’érotisme, sans pour autant rendre le texte cru et provocateur. On est ici plutôt dans la suggestion car bien que lié au thème principal, le sexe n’est pas vraiment le sujet sur lequel l’auteure s’est penchée. Je n’en dirai pas plus ici au risque de spoiler.

Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que Gaëlle Dupille fait partie des Fossoyeurs de Rêves, et écrit principalement du Fantastique/Épouvante. On la retrouve bien ici !

Résumons : SF, Fantastique, Épouvante, Érotisme. Ça fait beaucoup pour une nouvelle, non ? Non. L’écriture et l’intrigue sont bien maîtrisées et l’ensemble ne choque pas le moins du monde.

Une chouette petite nouvelle qui donne envie d’en lire davantage !"

 

Critique II
par Chocolat Cannelle

 

"La progression du récit est bien menée..."

 

"La nouvelle est courte et dense. Alice Baron est linguiste et, à ce titre, parmi les toutes premières personnes à explorer les vestiges d’un lieu de culte. Quel était le peuple qui a bâti cet endroit ? Qu’y ont-ils célébré ? Et que contiennent ces boîtes où figurent des caractères d’une langue inconnue ? Suite à une manipulation malencontreuse, Alice est enveloppée d’un étrange nuage et perd connaissance. Une femme succube se manifeste alors et prend progressivement possession de son esprit. Pour vivre à nouveau, ce démon doit prendre l’énergie que lui fournissent les hommes lors de relations sexuelles intenses. Alice est prise au piège, éprise du pouvoir qu’elle possède, tentée de retrouver l’ivresse procurée par ces relations sexuelles hors-norme…

J’ai regretté dans ce texte que certains passages soient si denses. Y est évoqué notamment l’histoire de ce peuple, des ancêtres des succubes terriennes, et l’explication tient en très peu de lignes. Trop peu pour que ce passage soit réellement intéressant.

La progression du récit est bien menée, on assiste à la métamorphose d’Alice, dans son comportement et ses pensées, à l’emprise grandissante de la femme succube. La nouvelle n’est pas d’un érotisme débridé, mais elle propose une alliance tout à fait intéressante de deux genres.

Je disais ne pas lire de science fiction. Et je découvre que c’est un genre littéraire qui pourrait bien me plaire, en définitive…

Gaëlle publiera prochainement dans la même maison d’édition un recueil de nouvelles, La Main du diable et autres contes macabres. A suivre !"

 

Critique III
par Bernard Viallet

 

Alice Baron, linguiste, et ses quatre compagnons scientifiques, un archéologue, un anthropologue, un immunologiste et un médecin, sont les membres d'une expédition spatiale chargée d'explorer une lointaine planète qui aurait pu receler certaines formes de vie. Ils finissent par découvrir un site abandonné ressemblant à un lieu de culte celtique avec menhirs et dolmens. En cherchant des indices, Alice découvre une petite jarre, sans doute précieuse, la casse par inadvertance ce qui ne sera pas sans conséquence dans ses rapports avec Alex, le médecin de l'équipe, qui ne souhaite qu'une chose, aller avec elle au-delà des simples rapports professionnels.
« La première colonie » est un court roman ou une longue nouvelle, en fait une « novella », format très apprécié dans le monde anglo-saxon, qui ouvre sur un préambule de type science-fiction tout ce qu'il y a de classique pour dériver assez rapidement vers les sombres territoires du fantastique et de l'ésotérique. Ce mélange des genres reste assez réussi et, en tous cas, ne choque pas. C'est sans doute dû au style agréable et enlevé de Gaëlle Dupille qui ne se contente pas de nous faire revisiter le mythe du génie dans la bouteille sans exaucer de voeu, mais pour nous précipiter immédiatement dans le monde sulfureux des succubes et des incubes. le résultat donne une histoire de possession à fort coefficient érotique qui pourra plaire aux amateurs du genre. L'auteure a eu l'art de faire du neuf avec de l'ancien et de l'étrange avec du recyclé. Sans être d'une stupéfiante originalité, l'ensemble ne semble pas inintéressant quand même.

 

Critique IV
par Rêve et imagine

 

J’ai tout de suite été attiré par la couverture, promesse imagée d’un beau récit de Science-Fiction, illustrée par Jean-Pierre NORMAND.

J’ai été tout de suite embarquée par cette histoire de ces hommes et femmes, scientifiques de leur état, ayant découvert sur une planète éloignée la possibilité d’une preuve de vie. Alice fait parti des rares élus à pouvoir approcher les vestiges d’un temple construit par des non humains plusieurs siècles auparavant…

Et voilà que ce récit de SF se mêle à du fantasy. Alice se retrouve possédée par l’âme d’une prêtresse, Ayani, qui peut entrer dans les rêves et tuer la personne endormie d’un façon rappelant les succubes. Je ne dirais pas un mot de plus sur le récit car, s’agissant d’une nouvelle, il serait trop aisé de dévoiler l’intrigue. Quoiqu’il en soit, on va de découvertes en découvertes.

L’auteur privilégie les descriptions et les ressentis aux discussions. Le texte est écrit à la première personne. C’est Alice qui nous conte son histoire… Je trouve que ce récit ferait un excellent prologue à un roman.

 

Critique V
par Un livre peut en cacher un autre

 

Nous suivons une linguiste (première personne du singulier) qui travaille avec ses collègues sur une nouvelle planète pour voir s'il est possible pour les terriens de la coloniser.
S'ensuit des événements au goût plutôt fantastique. A vous de découvrir lesquels. le récit est assez bref et je ne veux pas vous gâcher l'intrigue.
L'histoire est assez courte pour ne pas s'ennuyer, ce qui est un bon point pour moi mais que certains pourront trouver insuffisant. Pour ma part je préfère court, concis et entraînant. Je pense que l'auteure a su exploiter son idée comme il le fallait.
Une lecture agréable et bien écrite. Un bon moment à passer entre science-fiction et fantastique. le genre de petite histoire qui fait passer un bon moment entre deux grosses lectures. 

 

bottom of page