Les feux dévorants de la première guerre interplanétaire se sont éteints il y a dix ans, laissant un goût de cendre et de misère. Un demi-siècle de combats dévastateurs entre les humains et les cyborgs pour la suprématie de l’espace habité, qui s’est soldé par un cessez le feu salutaire. Clara Cruz, mercenaire émérite et vétéran de ce conflit absurde, et Rob, son ancien ennemi se voient confier la tâche d’infiltrer une corporation pour le compte d’une organisation indépendante. Mais entre les piliers de béton et de verre, entre les lumières citadines, les polices privées, les Bot-gangs et les tours d’ivoire se cachent des dangers que personne ne voudrait affronter et des secrets bien gardés.
Critique 1
par Sébastien Tissandier sur son site
"Christophe Rosati réussit l'exploit d'immerger le lecteur et de le tenir en haleine avec un premier chapitre digne des plus grands flims d'action !"
"À peine les premières pages entamées : le lecteur se retrouve au coeur d'une scène d'action déclenchant stress et poussées d'adrénaline. Christophe Rosati réussit l'exploit d'immerger le lecteur et de le tenir en haleine avec un premier chapitre digne des plus grands flims d'action ! Le lecteur ressent les émotions de Clara alors qu'il fait tout juste connaissance avec elle ! À la fin de ce premier chapitre, j'étais déjà hypnotisé par ce personnage, dont on ne sait pas grand chose mais qui nous captive par cette scène brillamment décrite.
"Qui est donc cette Clara ?" C'est la question que je me suis posée à la fin du premier chapitre. Et pour répondre à son lectorat, l'auteur nous transporte 8 jours auparavant dès le chapitre 2. J'adore ce procédé : mise en haleine du lecteur, puis flashback sur les événements qui ont conduits à cette scène !
On découvre alors une Clara, mercenaire, qui s'apprête à faire affaire avec de nouveaux clients. Et elle n'est pas seule : son ami Rob, un cyborg, veille sur elle.
S'en suit une partie, un peu trop longue à mon avis (mais cette impression est sûrement due au fait que j'avais envie de rapidement connaître les raisons de la situation du premier chapitre !), dans laquelle les clients exposent leur projet à Clara. Ils semblent la craindre car sa réputation la précède, et jouent un drôle de jeu apparemment en essayant de l'utiliser pour atteindre leur objectif, sans toutefois lui révéler tous les détails de la mission. Ils essayent même de la duper : cela fonctionnera-t-il ? Christophe Rosati laisse ici le lecteur sans cette réponse, qui sera certainement apportée dans les épisodes suivants.
Clara accepte la mission et part à la recherche d'équipiers pour la mener à bien.
Outre l'immersion totale dans l'histoire, j'ai beaucoup apprécié 2 éléments dans cette première partie :
1) Les détails futuristes de l'univers de Clara : on se croirait dans un vrai film de science-fiction, ce qui donne du crédit à l'histoire, sans pour autant tomber dans les clichés. L'univers d'Ouroboros lui est propre et cela rassure de voir un auteur capable de construire l'environnement de ses personnages dans les clichés du genre !
2) La relation entre Clara et Rob : une véritable amitié entre deux "espèces" qu'une guerre a pourtant opposé. D'ailleurs, le langage de Rob est parfait. Le vocabulaire employé ainsi que ses réactions physiques ou psychiques font de lui un être totalement robotisé, qui n'accorde que de l'importance aux données et aux probabilités. Le contraste entre Clara, humaine, guidée par ses émotions et son instinct, est saisissant. Cela fait de ce duo impropable des personnages très attachants.
La dernière scène de ce premier épisode laisse évidemment le lecteur sur sa faim et quelle frustration de lire les mots "À suivre...", mais la coupure est placée pile au bon moment, ce qui ne peut que pousser le lecteur à se jeter sur l'épisode 2... dès qu'il sortira !
En résumé :
Un excellent moment de lecture, avec une écriture fluide et stylée, qui plonge le lecteur dans une histoire qui promet d'être passionante ! J'attends l'épisode 2 avec grande impatience !"
Critique II
par Calimero's chronicle sur son blog
"C'est en tentant de définir le genre de ce livre que je me suis rendu compte qu'il n'entrait pas vraiment dans aucune des catégories que je connaissais, ce qui m'a poussée à aller voir ce que l'éditeur disait du présent ouvrage. Et je me suis aperçue que je venais tout bonnement de lire une œuvre classée dans une catégorie que je n'avais encore jamais pratiqué jusqu'à ce jour, sauf à travers quelques films hyper connus à travers le monde : le cyberpunk.
Qu'est-ce que le cyberpunk ? C'est un sous-genre de la SF, au même titre que l'anticipation dont j'ai longuement parlé dans un précédent partenariat. Mais, comme pour tous les genres et sous-genres affiliés à la SF, une petite explication s'impose car il est aisé de confondre avec d'autres genres.
Le cyberpunk est un genre littéraire apparu dans les années 80, au moment où la technologie commençait à prendre l'essor qu'on lui connaît aujourd'hui, ce qui -déjà- inquiétait un certain nombre de personnes, imaginant alors un futur dystopique où la technologie serait devenue un élément à part entière de notre vie quotidienne (et sur ce point on ne peut pas leur donner tort). Le genre illustre dans un monde futuriste l'idéologie punk qui milite contre les barrières créées par la société, quelles qu'elles soient (les sociétés comme les barrières). De fait les personnages cyberpunk vivent souvent à la marge d'une société où les méga-corporations contrôlent tout et où la liberté individuelle est quasi inexistante.
Les principaux thèmes récurrents de ce genre sont : les voyages spatiaux, la vie sur Mars, les androïdes, le clonage, les cyborgs et/ou la réalité virtuelle. Chaque auteur de cyberpunk le traite un peu à sa sauce, piochant dans ces éléments ce qui lui parle le plus pour développer son univers. Ainsi un même thème peut être traité de différentes manières. Si l'on prend l'exemple des androïdes, la différence est flagrante entre Blade Runner (Est-ce que les androïdes rêvent de moutons électriques ?) et I-Robot, tous deux adaptés en film par Hollywood. d'une manière générale on ne retrouve pas l'ensemble des thèmes récurrents dans une même œuvre cyberpunk, mais seulement un ou deux, ce qui fait que de nombreuses œuvres peuvent théoriquement être classées dans ce genre si l'un des thèmes est utilisé de manière importante.
Ce qui, à l'origine, était un simple genre littéraire est devenu pour certains une véritable philosophie de vie aujourd'hui, selon laquelle le danger d'une technologie trop avancée est le principal enjeux. Les auteurs de cyberpunk tente généralement de montrer que, d'une certaine façon, la technologie nous rend de plus en plus esclaves de notre système et qu'elle peut aller jusqu'à nous faire oublier notre côté humain.
Ceci étant posé, passons à l'analyse de l’œuvre de Christophe Rosati. Ouroboros est qualifié de thriller cyberpunk, et est destiné à être publié en 5 épisodes par L'Ivre-Book. Le fait est que ce petit e-book de 80 pages environ laisserait grandement sur notre faim s'il devait être unique (il s'arrête en plein suspense, aaarg!). Le livre est divisé en 7 chapitres, plus une "interruption", ce qui fait une moyenne de 10 pages par chapitre (en considérant l'interruption comme un chapitre). Chaque chapitre porte le nom d'un ou plusieurs personnages, celui (ou ceux) sur le(s)quel(s) se focalise(nt) la narration durant ledit chapitre. Cette narration se fait en alternance parfaitement symétrique entre les personnages de Rob et Clara -personnage éponyme- à raison de trois chapitres chacun, plus l'interruption en commun et un chapitre pour le duo "JB et Peary". Cette narration est datée comme un journal : elle "commence" le 10 mai 2380, puis revient en arrière à partir du 2 mai 2380 pour dérouler le fil des évènements ayant conduit à ce 10 mai. D'ailleurs le premier chapitre est narré à la première personne pour bien faire saisir le marasme dans lequel les personnages sont engagés, tandis que les autres sont à la troisième personne pour donner un effet de détachement, de vue du dessus, comme si nous revoyons la vie des personnages à travers eux.
Clara est le personnage principal comme en témoigne le fait que son nom figure dans le titre mais aussi sa position dans l'ordre d'apparition des personnages : elle "possède" de manière symbolique le premier chapitre à ce titre. Clara est une humaine qui a été un peu "améliorée" (elle possède notamment un bras cybernétique suite à une blessure), tandis que son ami et acolyte Rob est un cyborg dont la seule partie encore organique est le cerveau. Il est d'ailleurs intéressant de noter les changements de narration selon l'un ou l'autre. Clara a une narration sombre, focalisée sur la technologie, l'appât du gain (elle et Rob sont des sortes de mercenaires) et ne décrit que très peu l'environnement qui l'entoure comme s'il n'avait aucune importance. Rob en revanche s'attarde sur le paysage en une écriture sensible et poétique, voire carrément lyrique, comme si l'humain de cet improbable duo était finalement le cyborg. De même tous les détails sur les personnages (soit Rob soit Clara) sont "fournis" par Rob lui-même car présenté comme objectivement impartial et donc détaché de toute donnée subjective. Je crois que c'est pour mieux mettre en avant ses interrogations existentielles, mieux montrer qu'au contact de la femme le robot retrouvait son humanité, ou quelque chose dans ce genre là.
Bien sûr l'aspect géopolitique de cet univers a de l'importance et l'auteur passe de longs moments à nous le décrire, mais jamais en vain ni en étant ennuyeux (bien au contraire !). On y retrouve quelques unes des thématiques de la mouvance cyberpunk citées plus haut : la technologie/cybernétique avec l'évolution technologique de la société, les cyborgs, les méga-corporations qui contrôlent tout et, bien que de manière marginale, les voyages spatiaux et la vie sur Mars. L'auteur s'est positionné à la lisière des genres cyberpunk et anticipation en imaginant l'avenir de notre monde à une échéance de deux ou trois siècles dans le futur avec une forme de monde post-apocalyptique (bien qu'il n'y en ai pas eu à proprement parler) basé sur les évolutions (probables et possibles) de la cybernétique, les cyborgs en première ligne. L'idée semble être de montrer la dépendance de l'individu à une technologie qui le pousse à aller toujours de plus en plus vite, quitte à "oublier" de dormir pour rester à la page ! À bien lire entre les lignes on sent clairement les influences de Matrix ainsi que du Cycle des Robots d'Isaac Asimov.
Nous avons donc une œuvre riche et complexe, passionnante mais extrêmement courte à mes yeux. Je ne désapprouve pas l'idée de publier l'histoire complète en plusieurs épisodes mais je regrette que les jeunes auteurs publiant en e-books aient, presque systématiquement, recours à ce procédé. Je préférerais avoir une histoire complète et pouvoir me dire que j'attendrais avec envie le prochain projet de l'auteur. Là je suis un peu frustrée parce qu'il faut que j'attende "la suite au prochain épisode"... Oui je ne suis pas très patiente ! :P"
Critique III
par Illion
"C'est en tentant de définir le genre de ce livre que je me suis rendu compte qu'il n'entrait pas vraiment dans aucune des catégories que je connaissais, ce qui m'a poussée à aller voir ce que l'éditeur disait du présent ouvrage. Et je me suis aperçue que je venais tout bonnement de lire une œuvre classée dans une catégorie que je n'avais encore jamais pratiqué jusqu'à ce jour, sauf à travers quelques films hyper connus à travers le monde : le cyberpunk.
Qu'est-ce que le cyberpunk ? C'est un sous-genre de la SF, au même titre que l'anticipation dont j'ai longuement parlé dans un précédent partenariat. Mais, comme pour tous les genres et sous-genres affiliés à la SF, une petite explication s'impose car il est aisé de confondre avec d'autres genres.
Le cyberpunk est un genre littéraire apparu dans les années 80, au moment où la technologie commençait à prendre l'essor qu'on lui connaît aujourd'hui, ce qui – déjà – inquiétait un certain nombre de personnes, imaginant alors un futur dystopique où la technologie serait devenue un élément à part entière de notre vie quotidienne (et sur ce point on ne peut pas leur donner tort). Le genre illustre dans un monde futuriste l'idéologie punk qui milite contre les barrières créées par la société, quelles qu'elles soient (les sociétés comme les barrières). De fait les personnages cyberpunk vivent souvent à la marge d'une société où les méga-corporations contrôlent tout et où la liberté individuelle est quasi inexistante.
Les principaux thèmes récurrents de ce genre sont : les voyages spatiaux, la vie sur Mars, les androïdes, le clonage, les cyborgs et/ou la réalité virtuelle. Chaque auteur de cyberpunk le traite un peu à sa sauce, piochant dans ces éléments ce qui lui parle le plus pour développer son univers. Ainsi un même thème peut être traité de différentes manières. Si l'on prend l'exemple des androïdes, la différence est flagrante entre Blade Runner (Est-ce que les androïdes rêvent de moutons électriques ?) et I-Robot, tous deux adaptés en film par Hollywood. D'une manière générale on ne retrouve pas l'ensemble des thèmes récurrents dans une même œuvre cyberpunk, mais seulement un ou deux, ce qui fait que de nombreuses œuvres peuvent théoriquement être classées dans ce genre si l'un des thèmes est utilisé de manière importante.
Ce qui, à l'origine, était un simple genre littéraire est devenu pour certains une véritable philosophie de vie aujourd'hui, selon laquelle le danger d'une technologie trop avancée est le principal enjeux. Les auteurs de cyberpunk tente généralement de montrer que, d'une certaine façon, la technologie nous rend de plus en plus esclaves de notre système et qu'elle peut aller jusqu'à nous faire oublier notre côté humain.
Ceci étant posé, passons à l'analyse de l’œuvre de Christophe Rosati. Ouroboros est qualifié de thriller cyberpunk, et est destiné à être publié en 5 épisodes par L'Ivre-Book. Le fait est que ce petit e-book de 80 pages environ laisserait grandement sur notre faim s'il devait être unique (il s'arrête en plein suspense, aaarg!). Le livre est divisé en 7 chapitres, plus une "interruption", ce qui fait une moyenne de 10 pages par chapitre (en considérant l'interruption comme un chapitre). Chaque chapitre porte le nom d'un ou plusieurs personnages, celui (ou ceux) sur le(s)quel(s) se focalise(nt) la narration durant ledit chapitre. Cette narration se fait en alternance parfaitement symétrique entre les personnages de Rob et Clara – personnage éponyme – à raison de trois chapitres chacun, plus l'interruption en commun et un chapitre pour le duo "JB et Peary". Cette narration est datée comme un journal : elle "commence" le 10 mai 2380, puis revient en arrière à partir du 2 mai 2380 pour dérouler le fil des événements ayant conduit à ce 10 mai. D'ailleurs le premier chapitre est narré à la première personne pour bien faire saisir le marasme dans lequel les personnages sont engagés, tandis que les autres sont à la troisième personne pour donner un effet de détachement, de vue du dessus, comme si nous revoyons la vie des personnages à travers eux.
Clara est le personnage principal, comme en témoigne le fait que son nom figure dans le titre mais aussi sa position dans l'ordre d'apparition des personnages : elle "possède" de manière symbolique le premier chapitre à ce titre. Clara est une humaine qui a été un peu "améliorée" (elle possède notamment un bras cybernétique suite à une blessure), tandis que son ami et acolyte Rob est un cyborg dont la seule partie encore organique est le cerveau. Il est d'ailleurs intéressant de noter les changements de narration selon l'un ou l'autre. Clara a une narration sombre, focalisée sur la technologie, l'appât du gain (elle et Rob sont des sortes de mercenaires) et ne décrit que très peu l'environnement qui l'entoure, comme s'il n'avait aucune importance. Rob, en revanche s'attarde sur le paysage en une écriture sensible et poétique, voire carrément lyrique, comme si l'humain de cet improbable duo était finalement le cyborg. De même tous les détails sur les personnages (soit Rob soit Clara) sont "fournis" par Rob lui-même car présenté comme objectivement impartial et donc détaché de toute donnée subjective. Je crois que c'est pour mieux mettre en avant ses interrogations existentielles, mieux montrer qu'au contact de la femme le robot retrouvait son humanité, ou quelque chose dans ce genre là.
Bien sûr l'aspect géopolitique de cet univers a de l'importance et l'auteur passe de longs moments à nous le décrire, mais jamais en vain ni en étant ennuyeux (bien au contraire !). On y retrouve quelques unes des thématiques de la mouvance cyberpunk citées plus haut : la technologie/cybernétique avec l'évolution technologique de la société, les cyborgs, les méga-corporations qui contrôlent tout et, bien que de manière marginale, les voyages spatiaux et la vie sur Mars. L'auteur s'est positionné à la lisière des genres cyberpunk et anticipation en imaginant l'avenir de notre monde à une échéance de deux ou trois siècles dans le futur avec une forme de monde post-apocalyptique (bien qu'il n'y en ai pas eu à proprement parler) basé sur les évolutions (probables et possibles) de la cybernétique, les cyborgs en première ligne. L'idée semble être de montrer la dépendance de l'individu à une technologie qui le pousse à aller toujours de plus en plus vite, quitte à "oublier" de dormir pour rester à la page ! À bien lire entre les lignes on sent clairement les influences de Matrix ainsi que du Cycle des Robots d'Isaac Asimov.
Nous avons donc une œuvre riche et complexe, passionnante mais extrêmement courte à mes yeux. Je ne désapprouve pas l'idée de publier l'histoire complète en plusieurs épisodes mais je regrette que les jeunes auteurs publiant en e-books aient, presque systématiquement, recours à ce procédé. Je préférerais avoir une histoire complète et pouvoir me dire que j'attendrais avec envie le prochain projet de l'auteur. Là je suis un peu frustrée parce qu'il faut que j'attende "la suite au prochain épisode"... Oui je ne suis pas très patiente !"
Critique IV
sur Amazon
La surprise est - pour moi - de taille car j'ai connu cet auteur avec deux écrits singulièrement différents : Le Sorcier de Passe-Chânes (un conte initiatique pour pré-adolescents / jeunes adultes) et une nouvelle abyssale appartenant au monde de Cthulhu, largement inspirée de la trilogie Sanctuaire de Bec et Dorison.
Christophe Rosati renoue pourtant aisément avec les maîtres du genre : Gibson, Sterling, Williams ou encore Stephenson (la fin nous le dira) pour nous livrer une œuvre riche qui nous accroche dès les premières pages.
On y retrouve tous les ingrédients habituels qui définissent cet univers, un monde de m**** (ou dystopique) gouverné par le fric des megacorporations, une pollution planétaire, la guerre ou ses stigmates, la corruption, et bien sûr l'omniprésence des technologies de l'information, de la communication et de la cybernétique...
En somme, l'anticipation d'un monde miroir qui à la fois nous effraie et nous attire et sert de toile de fond à l'auteur pour proposer un polar très sombre sous la forme d'un feuilleton littéraire, dont les débuts sont très prometteurs.
Christophe Rosati semble s'être clairement inspiré des vieux JdR Cyberpunk des années 90 mais également de la série Ghost in the Shell pour certains de ses personnages principaux comme secondaires.
Pour moi, une série prometteuse dont je pense dévorer chaque épisode avec délectation dès leur sortie. Je recommande donc très fortement la lecture d'Ouroboros" "Ah ! Du cyberpunk ! Cela faisait longtemps que j'attendais qu'un auteur se lance dans le renouveau du genre et c'est Christophe Rosati, un français qui plus est, qui s’y colle.
Critique V
sur Marie-Nel
"C'est un été lecture découverte, et ce roman fait partie des meilleures !!
Je n'avais jamais lu auparavant ce style Cyberpunk, mais l'histoire me tentait tellement que je me suis lancée, je n'ai pas été déçue !
La structure de ce roman est faite comme je les aime. Dès le début du roman, on est plongé dans un chapitre haletant, plein d'action, et....on revient en arrière dans le temps dès le suivant, pour mieux nous expliquer la situation. Ensuite chaque chapitre parle d'un personnage, en l’occurrence ici Clara et Rob. Et ça, j'adore !! je l'ai déjà dit, mais ça met du rythme dans la lecture, ça rajoute une dose de suspense, en plus de celui existant tout le long du roman !!
Clara et Rob sont deux personnages très forts dans tous les sens du terme. Clara est une mercenaire, au caractère indomptable, Rob est un cyborg, son ancien rival avec lequel elle est devenue amie. D'ailleurs, malgré qu'il soit non-humain, il est pourvu de quelques sentiments. Elle va, pour sa mission, recruter 5 personnes dont une, Raph, qu'elle doit aller chercher dans un endroit hors du commun...
De toute façon tout est hors du commun dans ce roman, pour mon plus grand plaisir ! On est dans un futur que notre présent a détruit, une belle leçon de ce qui pourrait arriver à notre Terre à l'heure actuelle ! Tout le décor est futuriste, les équipements de même, même les humains sont dotés de particularités inimaginables pour l'instant ! Je me suis véritablement cru dans un film de science-fiction, et c'est là aussi toute la particularité, l'auteur nous transporte tellement par son style et est tellement pointilleux dans chaque détail, que j'ai cru lire un film !!
Et la fin !!! j'ai maudit Christophe Rosati !! il a terminé au moment le plus angoissant !! C'est frustrant mais j'aime ça !! Vraiment une bonne construction !!
Donc, une très bonne lecture, un suspense nous tenant en haleine tout le long, une partie un peu plus longue lors de l'explication de l'état de la Terre, mais très intéressant tout de même, moralisateur, et faisant réfléchir sur notre société actuelle !! et enfin de l'humour avec Rob et Clara qui aiment bien s'envoyer de petites vannes !!
Tous les ingrédients sont réunis, je vous recommande de suivre les aventures de Clara. Pour ma part, je me suis tout de suite plongée dans la partie 2, appelée « Raph », je ne pouvais pas rester sur une fin aussi haletante !!"