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Nat et moi, on roule pour la Crime depuis belle lurette. Alors, les trucs moches, on connait. Ce soir-là, on débarque dans les jardins du Sacré-Cœur, en plein Paname : une fiesta a tourné au vinaigre. 

Un mort. Banal, quoi !

Ce qui l’est moins, c’est le Modus Operandi du criminel, et la victime. Surtout la victime, d’ailleurs ! Nat va en prendre plein la poire. Et les dommages collatéraux ne vont pas être sans conséquences… pour bibi !

Après les superbes succès de « Double jeu » et « Le fils de mon boss » aux éditions Sharon Kena, Laure Izabel s’essaie avec réussite au thriller fantastique.

Don’t bite, please !

 

Critique I
par Phalusia de Blue moon

 

"L’écriture décomplexée de Laure Izabel vous attire dans son nouveau monde avec une facilité déconcertante."

 

"Il est rare de voir une auteure débutante se lancer dans un nouveau genre alors qu’elle commence à peine à se faire connaitre dans un style qui a pris son essor durant l’année écoulée, la romance MM. Et pourtant, Laure Izabel décidément étonnante prend tout le monde à contre-pied en sortant un thriller, certes avec une légère touche de MM, mais surtout fantastique. Un polar qui n’a rien à envier à ses illustres prédécesseurs tel le commissaire San-Antonio, avec une touche de modernisme qui vous coupe le souffle.

On y retrouve cette désinvolture avec un héros narrateur, mais bien ancré dans notre siècle, car ici, le commissaire c’est Malik, avec ses dreadlocks, son jean et surtout son homosexualité, le vocabulaire d’aujourd’hui a remplacé l’argot du célèbre policier de Frédéric Dard, mais chaque réplique fait mouche. L’humour quant à lui est tantôt cynique, tantôt caustique, mais atténue ce qui pourrait rendre ce récit glauque, car ce qui commence comme une enquête classique tourne vite au cauchemar pour notre héros.

À partir du moment où le commissaire Malik Hassim est appelé sur les lieux d’un crime avec son partenaire Nat, jusqu’à la dernière page qui vous laisse sans voix et terriblement frustrée, vous êtes happée par l’originalité et la maitrise de l’auteure. Plus l’enquête avance, plus vous vous demandez comment tout cela va finir, on comprend assez vite que le partenaire et ami de Malik est fortement impliqué, cependant la toile d’araignée qui se tisse possède beaucoup trop de fils pour que vous ayez une certitude quant à la conclusion. Et lorsque le couperet tombe, sur vous et sur Malik vous vous attendez à tout sauf à ce que Laure Izabel fait résultat, vous restez stupidement avec une question, comment vont-ils réussir à se sortir de là maintenant ?

La clé de ce premier épisode c’est le commissaire Malik, héros truculent et séducteur à ses heures, avec son franc-parler et ses métaphores, solide en apparence et qui va se retrouver déchiré lorsqu’il va comprendre qui est Nat, son frère, son ami et son amant. C’est aussi le nombre incalculable de personnages secondaires qui viennent se greffer sur l’histoire, qui ajoute du sel au mystère ou du poivre au choix sur le pauvre Malik. C’est un récit intrigant, jouissif, fascinant par tous les thèmes qu’il aborde, par le mystère qui entoure la nature de Nat et qui nous plonge dans l’expectative la plus complète, par l’écriture décomplexée de Laure Izabel qui vous attire dans son nouveau monde avec une facilité déconcertante. Certaines lectrices n’adhéreront peut-être pas, mais nous si."

 

Critique II
par Chroniques livresques

 

"L'auteur nous met dans une intrigue policière fantastique en tout point."

 

"J'avais beaucoup aimé le fils de mon boss tout le côté sensuel, la douceur, l'intrigue. Et lorsqu'une amie m'a proposé de lire celui-ci (oui nous nous prêtons souvent les livres), j'ai tout de suite tendu les bras pour l'attraper ! (ok, virtuellement, mais c'est du pareil au même) Il faut savoir que j'ai dit oui, sans avoir lu la 4ème, ni même sans savoir de quoi il parlait, car je voulais la surprise et je l'ai été !

 

Une première scène où nous suivons une personne qui en rencontre une autre. Une seconde scène : celle du crime où nous découvrons la mort de... Enfin la mort allongée au sol. Deux commissaires interviennent et à partir de ce moment, je me suis demandé où était la caméra cachée. Si, je suis sérieuse, mais qu'est-ce que j'ai pu rire des situations et des protagonistes ! Une histoire qui parait simple au premier abord, mais qui devient de plus en plus compliqué. Entre un collègue Nat qui est très étrange, pétant les plombs dans leur bureau, des morts qui tombent un peu plus, une vieille affaire qui n'a jamais été résolue qui revient sur le tapis, le manque de confiance envers ses supérieurs, Malik va avoir du fil à retordre pour s'en sortir.

 

Malik Hassim, celui par lequel nous suivons l'enquête est l'un des commissaires en charge du dossier. Abandonné lorsqu'il était tout petit, recueillit, il devint ce qu'il est dorénavant, un flic qui se sert de sa tête, parfois, qui s'amuse dès qu'il peu et qui n'aime pas les complications dans les affaires. Son point de vue est terrible, que ce soit lors d'une enquête ou en dehors : il tente de faire de l'humour pour surmonter ce qui se passe, et je le comprends parfaitement. Parfois cela passe, parfois non – avec les autres personnages – mais plus il avance dans ce bourbier, plus il va en avoir besoin. Je ne m'attendais pas à CA ! Son franc parlé limite, non pas limite, carrément familier, ses pensées – qui m'ont tordue de rire – ses mimiques, son allure d'une manière générale. Imaginez, comme il le dit si bien :

« Pensez donc, flic, arabe et rasta... y a un bug. »

 

Son collègue et non moins commissaire également Nathaniel Gorian – qu'est-ce que je le kiffe encore plus depuis que j'ai terminé ce premier tome ! - hum, pardon, je me reprends. Donc Nat, de son petit nom, nous est présenté par son collègue comme LE mec avec qui il vit et aimerait bien avoir une relation longue et intime surtout – qui ne le voudrais pas d'ailleurs, oh misère, je sens mon avis qui va déjanter régulièrement. Il voit les choses, sait réfléchir, ce qui est très bien au vu de sa position. Tous les deux forment un duo complémentaire, l'un ne va pas sans l'autre : « D’accord, force est de concevoir que Nat n’est pas un type très bavard. Encore moins démonstratif. Toujours est-il que son attitude taciturne des derniers jours m’inquiète. Nous sommes si différents lui et moi, et complémentaires. Les opposés s’attirent ? Bah, pour être opposés on l’est ! Laurel et Hardy, Starsky et Hutch, Turner et Hooch… Malik et Nat, même topo. » Mais Nat a un secret, sans qu'il ne le sache. Il est très complexe, venant d'une famille originale, sans compter une mère avec qui il a quelques soucis. Pourtant, cette chère Guislaine aime son fils, ainsi que Malik. Ces deux hommes sont deux fils pour elle et elle compte sur eux, surtout sur Malik pour l'aider à faire du tri. Grâce à cela, des éléments vont apparaitre dans la ligne de mire du commissaire.

 

Il n'y a pas tant que cela de personnages, mais malgré tout, certains sortent du lot. Je pense au commissaire divisionnaire Hardini. Un homme sur de lui, qui mène ses hommes non pas à la baguette, mais presque. Strict, méticuleux, il ne laisse rien au hasard et lorsqu'un deuxième meurtre qui n' rien à voir et tout à voir avec le premier, il ne mâche pas ses mots pour remettre dans le droit chemin ses officiers. J'ai aimé son côté mystérieux, qui cache des choses sans en avoir l'air. Un second, Christine la légiste. Un canon de chez canon – Malik, sort de ce CORPS ! - qui n'hésite pas à se mouiller pour ses collègues. une petite pensée pour Gab, je l'aime bien celui-ci. L'agent K – j'ai cru me retrouver dans les men in black tellement c'est tout à fait ce genre ! - ou encore en plein mystère avec LE Doctor : « La première qui me vient à l’esprit est d’imaginer un fou furieux armé de pochettes de sang sous vide et de seringues énormes, ponctionnant sa pauvre victime au milieu de la nuit en plein cœur de Paname… La seconde, tout aussi absurde, est celle d’un type s’abreuvant du sang de Georges à l’aide d’une paille enfoncée dans une artère… J’efface rapidement ces démences de mon crâne, c’est préférable pour ma santé mentale instable et surtout ce n’est pas constructif pour l’enquête.»

 

Beaucoup de rebondissements, de surprises, (vous remarquerez que je n'ai rien dévoilé sur ce qui rôde dans les rues de Paris, de jour comme de nuit) de personnages passants qui alimentent des légendes longtemps oubliées, mais pas de tous. L'histoire des photographies, j'ai adoré ! Lire les histoires croustillantes de ce petit village vosgien aussi. D'accord, le vocabulaire est très familier, mais il va avec le personnage, bien travaillé comme tous les autres. Les imaginer, tout comme les lieux décrits, chercher qui sont les coupables. L'auteur nous met dans une intrigue policière fantastique en tout point. Ce n'est pas compliqué, j'ai adoré les personnages, l'histoire, la manière de faire avancer les éléments, la façon dont le puzzle s'imbrique, morceau par morceau jusqu'à ce que nous découvrions en même temps que Malik ce qui se cache réellement derrière ces meurtres. Bien plus complexe qu'il n'y paraît. Par contre je suis déçue d'un seul point... Non, mais bon sang de bonsoir, elle est où la suite ?????? Sérieux, Laure, tu ne peux pas nous laisser comme cela, avec une telle fin ! Vivement le second volet !"

Critique III
par Malka

 

"Je me suis retrouvée scotchée à la liseuse, portée par les mots de Malik, personnage hors du commun, et captivée par ses aventures avec Nat. Un vrai coup de cœur, et même un sacré coup de foudre pour ce roman, dont je vais attendre la suite avec impatience, car j’ai passé un excellent moment."

 

"Le roman « OPJ1 » débute sur un meurtre, que le lecteur va découvrir dès le prologue et qui se distingue par son caractère surnaturel.
Les policiers, Malik et Nat, arrivent sur le terrain et nous prenons connaissance d’un duo complice, malgré les différences qui les opposent.
Ici l’enquête s’avère particulièrement difficile, car le cadavre retrouvé est celui du père de Nat. De plus, ce dernier ne réagit pas de manière très naturelle et son ami peine à le comprendre. Quand un autre meurtre survient, plus de doute possible, les policiers ont affaire à un serial killer et les circonstances qui l’entourent, demeurent toujours aussi troubles. Nat continue de se comporter de manière étrange et Malik s‘inquiète pour sa santé, mais les changements ne font que commencer

Si le roman est bien écrit et l’intrigue bien mise en place, l’auteur prend des libertés avec la narration, sur les points de vue adoptés, la personne employée qui s‘avèrent très efficaces: toujours à la première personne pour Malik, tandis qu’on assiste à un passage de la troisième à la première personne pour celui qui laisse la bête prendre emprise sur lui. Loin d’être perdu, le lecteur se plie aux changement naturellement, car ils se justifient dans l’écrit. De plus la narration est très vive, captivante. On se retrouve scotché dès les première lignes.
Malik se montre un personnage extrêmement bavard. Il s’étale parfois même un peu trop. Que l’on apprécie ou non, on ne peut nier son côté charismatique, sa force de caractère. Mais derrière ce personnage qui a un physique hors du commun, avec sa carrure imposante et son béret rasta qui ne le quitte pas, se cache un grand tendre, un vrai gentil que l’on apprécie dès le départ et que l’on apprend à connaître au fil des lignes et des pages avec grand plaisir. Il se révèle loyal, prévenant, chaleureux.

Nat est plus difficile à cerner, plus froid et distant, à l’opposé de Malik. Pourtant, son ami ne doute pas de sa prévenance, de sa bienveillance. Son comportement étrange déstabilise Malik et nous intrigue. Même si on comprend vite à quoi s’en tenir avec lui, on reste quand même en attente, car on se demande quelle va être son évolution. Et l’auteur sait rester fidèle au personnage, malgré les changements qui s’imposent à lui.

La relation entre Malik et Nat est posée soigneusement et dès le début : ils sont co-équipiers, amis et co-locataires. Pourtant l’affection de Malik est plus qu’amicale, même si Nat ne lui a jamais laissé espérer la moindre progression dans leur relation. Visiblement, ça lui convient ainsi. Pourtant, leur relation va se détériorer et même être fortement mise à mal. On se demande comment va finir leur belle amitié, bien abîmée par les événements et vouée à changer, par la force des choses.

L’enquête reste au centre de l’intrigue principale du roman, même si les relations amicales et amoureuses prennent également de l’importance.
Le tout est correctement dosé, posé, mis en place pour tenir le lecteur en haleine. Les intrigues secondaires s’intègrent et se mêlent d’ailleurs si bien à la principale, qu’elles fusionnent quand arrive le dénouement final.
L’action et le surnaturel sont aussi bien présents dans le roman, même si on aime se perdre dans les réflexions de Malik, avec qui on devient vite complice, comme s'il était un ami de toujours.

En conclusion : je me suis retrouvée scotchée à la liseuse, portée par les mots de Malik, personnage hors du commun, et captivée par ses aventures avec Nat. Un vrai coup de cœur, et même un sacré coup de foudre pour ce roman, dont je vais attendre la suite avec impatience, car j’ai passé un excellent moment."

 

Critique IV
par Les défis romanesques

 

"La nuit est chaude, étouffante, irrespirable ce soir sur Montmartre. Nat et Malik officier de la PJ sont appelés sur les lieux d'une affaire d'homicide.

A leur arrivée sur les lieux, l'air putride est annonciateur de mauvaises nouvelles. Le cadavre n'est autre que le père de Nat, Malik en est malade rien qu'à l'idée de l'annoncer à son partenaire, mais rien ne l'avait préparé à cette réaction froide, insensible, haineuse de son coéquipier.

Il est vrai que depuis quelques temps son comportement était inhabituellement bizarre.

Le lendemain, l'autopsie ouvre la perspective d'un beau bordel, de questions sans réponses, d'hypothèses saugrenues...

 

Ce livre est une bombe, c'est un Coup de COEUR, Nat et Malik c'est du lourd, ils font parti de la Police Judiciaire. Ils sont coéquipiers, amis, colocataires.

Alors que Nathaniel est stricte, autoritaire, intelligent, c'est la tête pensante. Malik est bordelique, le bout en train, je gaffeur, le flic rasta cool qui ne se prend pas la tête. Un colaboration en béton.

D'ailleurs les tirades et pensées de Malik m'ont fait beaucoup rire.

C'est un excellent thriller avec beaucoup de mordant, sombre, psychologique, une intrigue extrêmement bien ficelée.

Le côté fantastique du tueur est amené comme une hypothèse farfelue mais qui s'avère réelle.Les recherches effectuées par Malik de façon officieuse nous permettent de mieux cerner où veut nous emmener l'auteure et les découvertes sont des plus stupéfiantes.

Les actes du tueur sont dévoilés à petites doses, c'est intriguant, ses pensées aux moments des meurtres sont troublantes, magnétiques..

Ce récit, c'est celui de Malik, vu et ressenti par lui. On vit, bouge et souffre en même temps que les événements se produisent. Et sa vie depuis le début de cette enquête a changé du tout au tout, tout s'enchaîne, l'incompréhension, les doutes, les vérités qui lui crèvent les yeux et quand les oeillères tombent, l'acceptation. Mais comme on dit c'est pas FINI !!!

Laure Izabel nous entraîne dans une histoire époustouflante, prenante, opressante, perturbante. Avec des lieux décris au point qu'on s'y croirait. Plus on avance dans notre lecture plus ça devient mystérieux, terrifiant, attirant. Elle a sû attiser ma curiosité. Cest mots m'ont captivés, fascinés. Son style percutant m'a convaincu parce qu'il faut bien avouer maintenant j'ai les crocs.

Et la fin est juste ingénieuse, subtil, digne d'une imagination débordante dont l'auteure semble revendre. Je ne peux qu'être impatiente de voir arriver le tome 2 rapidement.

Ce livre est à lire absolument, un Polar fantastique écrit avec finesse et brio et méchament addictif !!!"

 

Critique V
par Les chroniques de Céleste

 

 

Voici une chronique sur OPJ1 Le Centre de Laure Izabel, merci à elle! Il s'agit d'un thriller fantastique, je me suis vite retrouvée embarqué dans l'histoire qui débute plutôt mal! Un cadavre et pas des moindres! Le mode d'emploi, si je puis dire, du tueur est trés étrange, de plus un des personnages principaux est de plus en plus bizarre...Son coéquipier est totalement déboussolé... Les meurtres se poursuivent et toujours...rien! Il faut prendre rapidement les choses en main, même si cela menera à des conclusions pas toujours evidentes! Un personnage trés gentil, l'autre a double personnalité, les deux sont coéquipiers mais pour combien de temps encore???

Je recommande ce livre, il est très bien , plein de suspense jusqu’à la fin, d'ailleurs je me demande comment cela va t'il finir! vite la suite!!!

 

Ma note: 8.5/10

Critique VI
par Le monde enchanté de mes lectures

 

 

Ne pas pouvoir décrocher dès la première page, voila ce qui caractérise en premier OPJ.

Ensuite vous avez l'histoire en elle-même, forcément, une histoire pleine de rebondissements. Nous débutons sur un meurtre, mais attention il ne sera pas le dernier, ce qui donnera à supposer à notre duo d'enquêteurs, Malik et Nat, qu'il s'agit d'un sérial killer. Le premier meurtre ne sera pas sans conséquences sur Nat, car en effet il s'agit de son père qui est retrouvé mort. Au fil des pages, je me suis prise à avoir un peu peur pour lui car certains changements de caractères vont survenir. 

Histoire de nous tenir bien en haleine et que l'on ne puisse lâcher notre lecture, l'auteur nous ajoute une dose d'amitié et d'amour, mais la partie principale restant malgré tout leur enquête. 

En avançant dans l'histoire, j'ai vraiment commencer à craindre pour leur relation, tant point de vue amical qu'en tant que partenaires sur cette enquête. Et pourtant, je les trouve relativement complémentaire, que ce soit dans l'enquête, ou encore dans la vie normale.

Si vous êtes amateurs de thrillers et/ou de fantastique, vous aimerez forcement OPJ de Laure Izabel. 

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