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Enfermée dans sa cage à princesse, Louise découvre que l’amour de sa vie tient dans le rond minuscule du judas de sa porte. Qui est-il? Pourquoi n’entre-t-il pas? Pourquoi ne peut-elle sortir?

La littérature se rêve ici dispositif optique mais le culte de l’image n’est pas rassurant : il égare le regard plus qu’il ne le fixe. Il y a de la perte dans l’image ; les mots cherchent non pas à la retrouver mais à la recréer, sinon la réactiver.

Du regard du lecteur au regard du lecteur-voyeur il n’y a qu’un pas. A franchir pour retirer du texte la substantifique moelle. Louise Sullivan offre à son lecteur un truchement du voyeurisme : lui faire voir ce qui n’est pas écrit sans avoir l’air d’y toucher.  La composition voyeuriste est alors uniquement soulignée par une distance et une vue brouillée, elle devient non pas génératrice d’excitation mais de frustration qui elle, engendre la réflexion.

 

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