L’amour, ce sentiment auquel tout le monde aspire… Il peut surgir n’importe quand, n’importe où. Au détour d’une rue piétonne, d’une aire d’autoroute, dans une larme de houblon. Parfois, l’union de deux êtres donne même des fruits magnifiques. Mais il est rare que le bonheur subsiste sans aucun nuage.
Critique I
par La lecturienne
"Rien de gnian gnian ou de chamallow, que des textes francs, avec leur lot de dureté mais aussi de douceur."
"Une nouvelle fois j'ai été conquise par le livre. Il diffère beaucoup des autres reçus de cette maison d'édition, et j'avoue apprécier qu'une maison propose différent style de lecture.
Ephémères et diluviennes, est un recueil de nouvelles qui ont toutes un sujet principal commun : la femme, et une météo semblable : la pluie.
A travers ces courtes nouvelles, l'auteur assimile la pluie à l'amour, il y a de douce pluie fine qui perle sur la peau, doucement, et d'incroyables averses d'orage qui ravagent tout sur leur passage. Nos amours sont de mêmes. Il y a les belles histoires, toute douce, toute tendre, qui mettent du baume au coeur et celles qui nous ravagent, nous détruisent et nous abîment. Il y a les passagères et les durables.
Raphaël Nomézine, ne parle pas ici que du grand Amour, de cet amour avec un grand A que tout le monde cherche et recherche sans cesse,... en vain peut-être ? Mais de toutes les petites formes de l'amour, de tous ces petits sentiments d'amour qui peuvent parcourir le coeur d'un homme. L'amour se partage ou non, peut être bref ou tenace ... long ou court ...
Toutes les nouvelles sont racontées du point de vue de l'homme, ou presque. Toutes sont différents et je crois pouvoir dire que plus nous avancons dans le recueil plus l'orage se lève, pour s'adoucir un petit peu ...
Il est agréable de voir par écrit une telle Ode à la Femme, et de connaître les sentiments qui peuvent traverser le coeur des hommes, souvent si silencieux sur le sujet.
J'ai été charmée par la poésie qui se dégage de ces textes, par la beauté d'écriture et la richesse de construction des différentes nouvelles. J'ai parcouru tout le recueil d'une traite, sans pouvoir le lâcher des yeux.
Ma nouvelle coup de coeur est l'avant dernière : C'est le vent, Betty... , c'est celle qui m'a le plus touchée, celle qui touchera le plus le coeur de toutes les mamans. Car toutes, nous nous interrogeons : et si un jour je n'étais plus là, que dirait-il à notre enfant ? Et l'espoir point dans ce texte comme l'arc-en-ciel avant le beau temps.
Rien de gnian gnian ou de chamallow, que des textes francs, avec leur lot de dureté mais aussi de douceur. Des textes très actuels, que je vous invite vivement à découvrir !"
Critique II
par Chocolat Cannelle
"Il s’agit d’un ensemble de nouvelles ou de fragments de textes, toutes des histoires d’amour et de pluie introduites par une citation émanant d’une chanson interprétée par Vanessa Paradis. Cela aurait pu me rebuter car je n’aime pas cette chanteuse, mais le mode d’approche m’a semblé intéressant. Ces histoires d’amour ne sont pas des histoires érotiques, je le précise, et c’est pourquoi je n’évoque pas Éphémères et diluviennes dans la section « littérature érotique » de mon blog, mais bien dans la section « généraliste ». J’évoque ce titre avec un peu plus de détails que les autres, parce que ce n’est pas le premier texte que je lis de lui, et qu’il est fort possible que ce ne soit pas le dernier. Un auteur à suivre sans aucun doute. Pour commencer, pas plus tard que la fin du mois où il publiera une nouvelle dans la collection L’ivre-court, Monsieur Édouard. E-book annoncé comme une publication gratuite.
Les amours et la pluie sont semblables, éphémères et diluviennes. Et le vent les emporte avec lui, comme les feuilles d’un carnet à spirales qui égrènent mes courtes nouvelles, et qui volettent vers toi, lecteur. Sauront-elles te capter ?
A cet avant-propos, je réponds oui, sans hésiter.
Éphémères et diluviennes comprend les textes suivants ; Illusion d’optique, Never let her down, Apparition, A mort, amor, Pour Emy…, Un soir de pluie, La vague à lames, Gaby, C’est le vent, Betty…, Accident de parcours.
Plusieurs textes m’ont émue. C’est le cas de C’est le vent, Betty où une touchante petite fille s’exprime ainsi « Viens, papa. Dépêche-toi si tu veux rattraper la dame de tout à l’heure. C’est peut-être elle ma future nouvelle maman. »
Une mention particulière pour Never let her down, où à nouveau un chagrin doit être surmonté, celui d’une disparition (en l’occurrence d’une mort). Le récit d’une rencontre où tout s’enchaîne jusqu’au lit d’hôpital, où les êtres humains ont des failles et ne le cachent pas, où les personnages sont touchants dans leur misère affective."