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Critique 1
par Par delà les montagnes

 

"On lit quelques mots, quelques lignes, et on n'a qu'une hâte : lire quelques lignes, quelques paragraphes, quelques pages encore... "

 

"Lavé, l'appartement, parfaitement balayé de ses souvenirs, et des textes écrits par son occupant. Une vie emportée par les eaux, comme la santé mentale de celui qui va essayer, autant se faire que peut, de retrouver l'inspiration, afin de répondre à cet appel à textes. "Le mythe de Cthulhu", inspiré par Howard Phillips Lovecraft, le reclus de Providence, ce Maître du fantastique dont il ne trouve plus trace dans la bibliothèque municipale. Et qui donc sont ces inconnus qui le harcèlent par le biais de lettres anonymes ? Et qui sont ces anonymes qu'il harcèle par le biais de lettres incongrues ? Qui est Lovecraft ? Et lui qui est-il ? Qui est-il finalement ?

Voilà le genre d'ouvrage que j'aime, celui des trois que je préfère sans aucune tergiversation possible. On lit quelques mots, quelques lignes, et on n'a qu'une hâte : lire quelques lignes, quelques paragraphes, quelques pages encore... La folie dans laquelle baigne ce récit est une marque de haute qualité, une prouesse d'écriture subtile aussi dérangeante qu'envoutante. Je ne connaissais pas encore cet auteur, et même s'il prétend ne pas exister, c'est un grand. Je trouve que c'est un hommage au Maître de Providence vraiment réussi, ainsi qu'un joli cadeau à ses lecteurs, que nous offre Faust Netschaiev avec son récit."

 

Rongé par le vice, l’aigreur et les drogues, un auteur sans talent voit l’opportunité de sortir de l’anonymat en répondant à un appel à textes lancé par un éditeur. Croyant encore pourvoir copier un style pour se faire enfin un nom, cette entreprise semble l’éloigner de son but pour le perdre dans la pire des folies.

 

Au fil de ses recherches sur le Reclus de Providence, au gré des pages qu’il pensait rédiger seul, nous plongeons avec lui dans une réalité dictée, désormais, par la fiction.

C’est le journal d’un dément que vous vous apprêtez à ouvrir et le style de Faust Netschaiev fera tout pour vous faire effleurer la folie de cet écrivain.

La série Calling Cthulhu regroupe de nombreux textes d’auteurs talentueux qui se veulent un hommage à la mythologie créée par H.P. Lovecraft.

 

Critique II
par Le galion des étoiles

 

Un jeune écrivain perturbé psychologiquement se paye la tête de collègues en leur envoyant des imitations flippantes. Mais quand son jeu se retourne contre lui, le mystère est total, et si sombre...
 
Une nouvelle très inscrite dans le style le plus sombre de Lovecraft. C'est assez bon mais, dans cette collection de 6 nouvelles, ce n'est pas ma préférée.

 

Critique III
par Clarissa rivière

 

Une histoire de folie qui vous glacera le sang. L'auteur décrit à merveille la démence qui s'empare peu à peu d'un écrivain raté. Son anti-héros sombre dans un véritable cauchemar alors qu'il tente de répondre à un appel à textes sur le mythe de Chthulhu. (Belle mise en abyme au passage !). Une nouvelle dans la digne lignée de Poe, Maupassant...

Surtout, ne pas refermer le livre sans lire la savoureuse bio de l'auteur, un régal d'humour absurde !

 

Critique IV
par Horrifique

 

« Le faussaire » de Faust Netschaiev. L’interpellation et l’implication forcée du lecteur est assez innovante, voire dérangeante. Cela me rappelle une nouvelle de Ramsey Campbell, « La prochaine fois, vous me reconnaîtrez ». Cet air menaçant au début du récit – et peu à peu cette spirale qui se referme, tel est pris qui croyait prendre… Intéressante et perturbante."

 

 

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