top of page

Jeunes femmes impertinentes provoquant leur amant et prenant le risque de réveiller le fauve qui sommeille, jeux amoureux, punitions recherchées ou redoutées, délices de la soumission…
Plusieurs auteurs ont conjugué leurs talents pour vous faire vibrer avec douze nouvelles érotiques sur la fessée, tour à tour drôles ou émouvantes, troublantes ou féroces, toujours cinglantes. Pour sa première anthologie dans sa collection L’ivre des Sens, L’ivre-Book est heureux de vous présenter ces textes réunis sous la direction de Clarissa Rivière… ou sous sa domination, à vous de choisir.

Critique I
par Chocolat cannelle sur son site

 

"La lecture d’À toute volée ne m’a donc pas ménagé beaucoup de surprises. Je connaissais plusieurs textes, les premiers du recueil : La Portière de Miss Kat, Duo d’Ysalis K.S., Le Dîner de Claire de la Chatlys, La Correction d’Erik Torrent, Cher Directeur de Clarissa Rivière et ne les ai donc pas relus.

Le titre Les Rêves de la guitare nous oriente à nouveau vers la musique. À nouveau, parce que Julie Derussy a publié précédemment Piano, chez le même éditeur. Musicalité du texte, encore :

« Dans mes rêves, il n’y avait pas de spectateurs. Je me dédoublais pour elle, j’étais le guitariste et le cavalier, je la faisais danser, et mes mains glissaient sur le rouge de sa robe, sur le miel de sa chair. […] C’était de la musique, toujours, ce claquement de ma main sur ses chairs, ce gémissement de sa bouche, elle était la guitare entre mes mains, et je jouais d’elle, en rythme, violemment, jusqu’à voir l’ambre de ses fesses se marbrer d’un rouge plus intense que celui de sa jupe. »

Sans doute mon préféré.

Une mention particulière aussi pour L’Autostoppeuse d’Aline Tosca.

« Quand elle est entrée dans la voiture, tout s’est froissé : sa jupette, le cuir du siège passager, mes convictions et ma fidélité. »"

Critique II
par Livrogne.com

 

"Voici un recueil paru en version e-book aux jeunes éditions l’Ivre-Book.

Une dizaine d’auteurs, confirmés en littérature érotique, nous donnent leur vision en quelques pages de ce que peut être une « fessée », ou plus globalement parfois, un jeu de domination.

– Dans « La Portière », Miss Kat nous livre une histoire de couple qui rappellera des souvenirs à plus d’un. Une séparation… Chacun se dit : c’est finit, je ne rappellerai pas.. Mais aussitôt le dos tournés, les remords arrivent. C’est en quelques phrases courtes que l’auteure fait passer ses personnages de la fureur au dépit, puis au jeu. Adroitement mené !

– Dans « La Correction », Erik Torrent crée tout un contexte en quelques mots. La femme d’un grand patron handicapé donne une correction à une employée… Elle en profite pour assouvir une vengeance personnelle. Intense !

– « Cher Directeur », de Clarissa Rivière est le récit d’une employée qui éprouve une fascination pour son PDG. Celui-ci la fait venir chez lui et la prie de s’adonner à une séance SM. Un peu malgré elle, la jeune femme accepte…

– « Sophie Assistante » de Miss Kat nous plonge dans une relation tumultueuse entre un directeur et sa secrétaire, une jeune femme délurée et particulièrement étourdie, qui mérite une bonne correction…

– « Les rêves de la guitare » de Julie Derussy. Entre réalité, rêve et fantasme, un joueur de guitare décrit sa passion enflammée pour la danseuse qui l’accompagne. Tendre et chaud à la fois, toute une ambiance….

– « Coup de soleil » d’Ondine d’Onatie… Deux amies décident de se retrouver… Mais le petit-ami d’une de celles-ci vient jouer les troubles-fête. L’invitée assiste amusée et déconcertée à la fois au petit manège. L’auteure donne une dimension croustillante à ce trio, en quelques mots…

– Les deux textes suivants de Jean-Baptiste Messier, « Confesse » et « La Policière », sont la prolongation l’un de l’autre. Un homme raconte sa séance chez une psychothérapeute. Il a envie d’elle mais la situation lui interdit toute approche. Peu après, il a un autre rendez-vous, avec un autre genre de professionnelle cette fois. Il compense les frustrations vécues avec sa psy. Dans ces deux textes, les angoisses et les frustrations d’une relation gentiment sado-masochiste sont bien exploitées.

– « L’autostoppeuse » d’Aline Tosca est donc, comme on s’en doute un peu, l’histoire d’un type qui fait monter dans sa voiture une fille superbe, si belle qu’il en perd toute contenance. Comme d’habitude dans les nouvelles d’Aline Tosca, c’est intense et emporté…

– Octavie Delvaux, quant à elle, nous fait entrer, avec « tout vient à point à qui sait attendre », dans les coulisses d’une séance de SM entre deux femmes. L’auteure nous montre les désirs secrets et nous révèle de manière intimiste, à l’aide d’un style épuré mais sans ambages, le trouble et le plaisir que peut procurer la domination…

Chaque auteur a su donner à son texte une identité forte, et c’est avec délectation que le lecteur passera d’un univers à un autre, en quelques mots… Comme c’est toujours le cas dans un recueil, chaque texte ne touchera pas le lecteur de la même manière… Cependant, l’écriture est agréable, sans fioritures et sans faute de style. C’est une belle réussite !"

 

Critique III
par Anne Bert sur son blog

 

"A toute volée est un recueil de textes érotiques courts (minuscules)   sur le thème de la fessée, paru aux éditions L’ivre-Book.

Ce livre numérique m’a été envoyé par une créature mi-ange mi-démon qui m’est bien sympathique. La jolie dame pensait que j’allais lui en ficher une, de fessée, sachant que je ne goûte pas trop ce genre de recueil collectif érotique…c’est comme ça avec les coquines, elles se mettent en insécurité et cherchent la punition en toute connaissance de cause. Mais elle en sera pour ses frais et cherchera des mains cuisantes ailleurs car figurez-vous que j’y ai trouvé un intérêt à ce petit livre au ton alerte et à l’écriture plutôt homogène. Étonnant, non ?

Il faut reconnaître que le format hyper court des textes, qui ne sont pas réellement des nouvelles,  ne facilite pas la tâche des auteurs. Au fait, pourrait-on faire érotique avec des haïkus, vraiment exciter ? Ce qui est sûr, c’est le véritable challenge que représente le renouvellement du thème de l’éloge érotique de la fessée en deux pages. La fessée,  point d’orgue de la punition que le soumis ou la  soumise attendent avec beaucoup de ferveur et quelque effroi, est difficile à traiter en littérature, il ne suffit pas de faire agenouiller la victime et de lui coller des claques sur le cul, les scénarios souvent en huis-clos sont immuables donc lassants, parce qu’ils sont codifiés depuis la nuit des temps et tous les soumis(es) et les maître(sse)s sont quasiment interchangeables, c’est ça l’ennui. Mission quasi impossible de réinventer l’écriture de ces contrats-types ou de ces postures.

Sans m’enthousiasmer complètement, ce qui a éveillé mon intérêt dans A toute volée,  ce sont les textes qui campent des bribes de vie arrachées au quotidien, un peu comme une fessée bien sentie qu’on a pas venue venir, des textes  suspendus dans le mouvement du geste d’une fessée particulière :  par exemple le joueur de guitare qui donne le tempo à son récit et annonce la couleur  du sort que va subir son  [.. premier amour et [sa]  première haine...] avec cette efficace et poétique évocation de l’ensorceleuse danseuse [..et le rouge de sa jupe est venu battre le renflement de ses fesses..] ; ou  la double narration miroir sans mention punitive du duo féminin,,  celle qui fesse et celle qui reçoit [...elle possède une force que je n’ai pas ; elle peut alors aussi me protéger...], ou  encore cette attachante histoire  inattendue d’amitié homme/femme perturbée par la demande de l’un des deux qui implore l’expérience de la fessée […Je frappe de toutes mes forces pour oublier, pour le punir de gâcher notre relation..] ;  et  peut-être  la vengeance  machiavélique, ce plat qui se mange froid [..crois-moi, tu n’as pas fini de payer…] , ou encore cette soudaine pulsion qu’a l’automobiliste envers l’auto-stoppeuse après qu’ ..[Elle a demandé si dans la boîte à gants il y avait des chewing-gums à la menthe, parce que dans toutes les boîtes à gants il y a des chewing-gums à la menthe. J’ai dit non, pas dans la boîte à gants ..]  .

Voilà, ce sont des scènes de vie comme ça,  hors du contexte fesseur attendu qui m’ont plu dans ce recueil, des fessées presque naturalistes en somme…."

Critique IV
par Clarissa Rivière sur son blog

 

"J’ai la joie de vous présenter « A toute volée » recueil de nouvelles érotiques qui vient de paraître aux éditions L'ivre-Book. 10 auteurs se sont auto-flagellés et fouettés mutuellement pour vous offrir des histoires sur un thème qui évoque peut-être pour vous l’enfance et la punition, mais qui est aussi source d'inépuisables délices - et supplices- entre adultes. La fessée !!

    La fessée est explorée dans tous les registres. La perversion, le désir, ou encore l'humour … Un humour un brin grinçant chez Érik Torrent dans « La correction », espiègle chez Ondine d’Onatie avec « Coup de Soleil ». Claire de la Chatlys, dans « Le dîner » explore son péché mignon,  la gourmandise, et nous fait vivre un dîner animé et pimenté.

    Ysalis K.S. propose avec « Duo » une histoire délicate, ciselée comme un bijou, portée par deux voix féminines, aussi émouvantes l’une que l’autre.

    Dans "Tout vient à point à qui sait attendre », Octavie Delvaux nous raconte une troublante rencontre entre une maîtresse et une jeune soumise docile et motivée. Elle nous compte à merveille les émois de la maîtresse devant l’abandon de sa victime.

    Miss Kat et moi-même avons choisi le milieu professionnel et un même objet pour nos fantasmes : un grand directeur. Mon histoire est la plus sombre de toutes (tout le monde n’est pas consentant ;-) tandis que chez Miss Kat la fessée se fait joyeuse.

    Avec "Les rêves de la guitare », Julie Derussy signe une nouvelle onirique, au son du flamenco, elle nous fait vivre les fantasmes torrides d’un guitariste timide et silencieux.

    Jean-Baptiste Messier a écrit deux nouvelles complémentaires, en miroir l’une de l’autre, « Confesse » et « La policière », teintées d’une touche d’exotisme, écrites toutes les deux d’une plume vraiment très excitante.

    Dans « L’auto-stoppeuse » d’ Aline Tosca, nous nous retrouvons dans la peau d’un tout jeune homme. Aline Tosca nous fait partager les pensées intimes du jeune garçon, la fulgurance du désir adolescent, avec une plume vive et intense comme son héros. Miss Kat aussi reprend le thème de la jeunesse dans « La portière » avec une héroïne toute jeune, dont nous suivons avec attendrissement les états d’âme et les émois.

 

    La très belle couverture est réalisée par Denis Verlaine. J’ai tout de suite adoré cette jeune fille dénudée. Elle se cambre, dans l’attente de sa punition, et reste ravissante, séduisante, classe, malgré sa culotte en dentelle qui a glissé. J’aime nos noms épousant la courbure de la chute de ses reins et sur le point de caresser ses fesses. La blondeur de la jeune fille explose sur la couverture noire. Denis Verlaine a réalisé un petit chef-d’œuvre comme il en a le secret. (j'avoue quand même que l'on a eu du mal à choisir entre ses différentes propositions que j'espère vous montrer un jour s'il en est d'accord !)

    J’en profite pour remercier vivement Lilian Ronchaud, responsable des éditions L’ivre-Book. Il a aimé notre recueil et nous a accueilli à bras ouverts ! Il a supporté sans ciller nos remarques et corrections incessantes, et ce jusqu’à la dernière minute, pour vous offrir le livre le plus parfait possible, et a su gérer sereinement la complexité d'un collectif d'auteurs aux caractères bien trempés !"

bottom of page